Sous son apparente simplicité, la pomme de terre se prête volontiers à de nombreux apprêts. Frites, gratins et autres spécialités… De quoi régaler plus d’un gourmet. Et si il y en a bien une qui nous botte, c’est le gnocchi. Riquiqui oui mais pas dépourvu de coquetterie avec ses petites stries. Vous avez l’eau à la bouche ? Alors c’est parti pour un tour en Italie !
Pour bon nombre de gens le gnocchi est italien. Sauf que la France revendique également sa paternité ! Selon une poignée de chauvins, il serait né dans les Alpes-Maritimes, plus particulièrement à Nice. Du côté de nos voisins transalpins, on retrouve sa trace depuis le XVe siècle, au moins. Le terme viendrait du vénitien gnoco, désignant un nœud de tissu. Lui-même certainement issu du mot nocchio, nœud du bois. Mais comme il est impossible de démêler ce sac de nœuds, venons-en au cœur de sa fabrication !
Un gnocchi est une préparation singulière, mi pâte, mi purée. Il est confectionné selon une recette ancestrale avec des ingrédients peu coûteux : farine de blé dur, purée de pomme de terre, œufs. C’est tout ! Une recette simplissime, à ne surtout pas confondre avec les gnocchis à la parisienne. Ces derniers n’ont rien à voir et tiennent plus de la pâte à choux, recouverte d’une béchamel. Côté cuisson, les gnocchi passent par un petit bain dans de l’eau bouillante, de manière assez rapide. Comment savoir si ils sont prêts ? Bien élevés, ils remontent tous seuls à la surface.
Assez neutres en goût, c’est souvent l’accompagnement qui change tout. Du traditionnel parmesan à une délicieuse sauce tomate, tous les délices sont permis ! Pour essayer la recette chez vous, voici les bons conseils d’une italienne pure souche et de quoi les égayer avec une recette de gnocchi aux tomates et basilic.
Buon appetito !
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Crédit photo : Tristan Ferne
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